PRESS RELEASE
(le français suit plus bas)
A broad group of Canadians is calling on the public to sign a petition to free Canada from violence. They include victim advocates, public health, faith-based communities, social justice, municipalities, and academics.
The petition calls upon the Government of Canada to:
- Make Canada safer for all, by using evidence-based interventions to significantly reduce violence
- Engage with vulnerable groups to develop violence prevention strategies
- Establish a permanent office for violence prevention, reporting to the Prime Minister, to spearhead actions across all relevant ministries, in partnership with the provinces, territories, municipalities, and Indigenous Peoples, and ensure significant, measurable reductions in victimization
- Redirect the equivalent of 10% of current federal expenditures on policing, courts, and incarceration towards adequate, sustained funding for effective local prevention programs
Rev. Frances Deverell led the creation of the petition saying “now is the time for Canada to invest in proven prevention strategies”. Shannon Turner, National Co-Chair of Prevention of Violence Canada which joined as a partner, affirmed that “it is past time that Canada adopt World Health Organization recommendations and invest upstream in prevention to stop violence and trauma before it happens rather than responding after the harm is done”.
Public policies that tackle the root causes of violence, such as poverty reduction, education, and health, are essential to stop violence. Accumulated evidence shows that programs focused on tackling the risk factors for violence before it happens is more effective and cost-effective than the status quo of police, courts, and incarceration. But Canada is not using this evidence. Canadians are victims in 2.2 million violent incidents in a year. These disproportionately impact Indigenous Peoples and other vulnerable groups.
These harmful incidents create trauma, suffering, and pain that have devastating impacts physically, psychologically, spiritually, and financially on victims. The total annual cost of crime is estimated at $55 billion a year in harm to victims and $22 billion in criminal justice response through police, courts, and prisons. Priscilla de Villiers, Executive Director of the Victim Justice Network, argues that “strong leadership to invest in proven programs to achieve measurable goals will free Canada from this victimization”.
The programs that are scientifically proven to reduce violence, often at 50% better than the status quo, include curricula to improve life skills and attitudes to violence, parenting support, youth outreach, conflict resolution, mentoring, training, and opportunities for jobs. “These strategic actions will require adequate and sustained funding equivalent to 10% of current federal expenditures on the status quo”, said Irvin Waller, Professor Emeritus at the University of Ottawa and author of Science and Secrets of Ending Violent Crime.
Cities require support to assess local challenges, implement multi-sectoral plans, and train officials and practitioners. Canada has much to learn from successful cities such as Glasgow in Scotland.
For media inquiries, please contact Frances Deverell, Retired Unitarian Minister and advisor to the Canadian Unitarian Council on Violence Prevention, at frandev66@gmail.com.
The petition can be accessed here: https://petitions.ourcommons.ca/en/Petition/Details?Petition=e-3218
For more information on the petition, a backgrounder is available at: http://irvinwaller.org/2021-03-petition-backgrounder-final/
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pétition pour libérer le Canada de la violence
Un groupe de Canadien.nes demande au public de signer une pétition pour mettre fin à la violence au Canada. Le groupe comprend des défenseurs des droits des victimes, des représentant.es de la santé publique, des communautés de foi, des militant.es pour la justice sociale, des municipalités et des universitaires.
La pétition demande au gouvernement du Canada de :
- Rendre le Canada plus sécuritaire pour toutes et tous, en utilisant des interventions fondées sur les données probantes pour réduire considérablement la violence
- Collaborer avec les groupes vulnérables pour développer des stratégies de prévention de la violence
- Créer un bureau permanent pour la prévention de la violence qui se rapporte au premier ministre et qui a pour mandat de diriger des actions au sein de tous les ministères concernés en partenariat avec les provinces, les territoires, les municipalités et les communautés autochtones, et d’assurer une réduction significative et mesurable de la victimisation
- Rediriger l’équivalent de 10% des dépenses fédérales actuelles pour les services de police, les tribunaux et l’incarcération vers un financement adéquat et durable pour des programmes efficaces de prévention au niveau local
Rev. Frances Deverell a initié la création de la pétition, affirmant que « le moment est venu pour le Canada d’investir dans des stratégies éprouvées de prévention ». Shannon Turner, coprésidente nationale de Prévention de la violence Canada s’est jointe comme partenaire et a affirmé qu’il est « plus que temps que le Canada adopte les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et investisse en amont pour prévenir la violence et les traumatismes avant que des torts ne soient commis ».
Les politiques publiques qui s’attaquent aux causes profondes de la violence, telles que la réduction de la pauvreté, l’éducation et la santé, sont essentielles pour mettre fin à la violence. Les données probantes démontrent que les programmes axés sur la lutte contre les facteurs de risque sont plus efficaces et rentables que le statu quo, soit les mesures policières, les tribunaux et l‘incarcération. Cependant, le Canada n’utilise pas ces données probantes. Les Canadien.nes sont victimes de 2,2 millions d’incidents violents par année. Ces incidents ont un impact disproportionné sur les personnes autochtones et d’autres groupes vulnérables.
La violence cause des traumatismes, des torts et des souffrances qui ont des effets physiques, psychologiques, spirituels et financiers dévastateurs sur les victimes. Le coût annuel total de la criminalité s’élève à 55 milliards de dollars en dommages aux victimes et à 22 milliards de dollars en interventions du système de droit criminel (police, tribunaux et prisons). Priscilla de Villiers, Directrice exécutive du Victim Justice Network, affirme qu’un « leadership solide pour investir dans des programmes éprouvés pour atteindre des objectifs mesurables permettra de libérer le Canada de la victimisation ».
Les programmes qui sont scientifiquement prouvés pour réduire la violence – atteignant parfois des réductions de 50% et plus – comprennent des programmes pour améliorer les aptitudes de vie et les attitudes face à la violence, le soutien parental, la sensibilisation des jeunes, la résolution de conflits, le mentorat, la formation et les opportunités d’emploi. « Ces actions stratégiques nécessitent un financement adéquat et soutenu équivalent à 10% des dépenses fédérales actuelles sur le statu quo » a déclaré Irvin Waller, professeur émérite à l’Université d’Ottawa et auteur de Science and Secrets of Ending Violent Crime.
Les villes ont besoin de soutien pour évaluer les problématiques locales, mettre en œuvre des plans multisectoriels et former des praticiens. Le Canada a beaucoup à apprendre de villes qui ont du succès dans le domaine de la prévention de la violence telles que Glasgow en Écosse.
Les demandes de renseignements des médias peuvent être adressées à Frances Deverell, pasteur unitaire retraitée et conseillère auprès du Conseil unitaire canadien sur la prévention de la violence, à l’adresse courriel suivante : frandev66@gmail.com.
La pétition est disponible ici : https://petitions.ourcommons.ca/en/Petition/Details?Petition=e-3218
Pour des informations supplémentaires au sujet de la pétition, un document d’information est disponible ici (en anglais seulement) : http://irvinwaller.org/2021-03-petition-backgrounder-final/